J’Apprends à M’Ecouter…
« Cesse de rêvasser », « ne reste pas plongée dans tes pensées… »…
Dès notre plus tendre enfance, on nous incite à ne pas nous écouter : pour beaucoup, les rêveries sont considérées comme une perte de temps. De quoi inculquer très tôt à l’enfant l’idée selon laquelle méditer ne sert à rien.
Difficile ensuite de faire machine arrière… Il faut donc, en tant que parent, faire attention à la manière dont on gère ses propres états d’âme, car l’enfant se construira en fonction.
Des adultes psychorigides qui auront répété pendant des années « arrête de t’écouter » à leur enfant ou ceux qui, a contrario, se seront laissés envahir par leurs ressentis, influenceront nécessairement la manière dont leur enfant percevra le fait de rêver et apprendra à gérer ses états d’âme.
- Pourquoi les rêveries sont-elles perçues d’une manière aussi négative ?
La société classe les individus en deux catégories : les actifs et les contemplatifs, qui sont considérés comme de doux rêveurs un peu dans la lune… Or, contrairement aux idées reçues, méditer n’empêche pas d’agir ! En effet, il n’y a pas d’action « réussie » sans réflexion préalable. Mieux, la médiation favorise la créativité.
C’est prouvé, méditer engendre une activité cérébrale intense. Nombreux sont les artistes qui revendiquent l’importance du rêve dans le processus créatif.
Mais ils ne sont pas les seuls : nous avons tous besoin de rêves pour créer, avancer… Bref, pour nous construire.
… C’est LA Clé du Bonheur !
Plus on rêve, et plus on est capable de prendre du recul, d’envisager les choses dans leur ensemble et de relativiser : en bref, plus on médite et plus on se connaît. En étant réceptive à mes états d’âme (ce qui ne veut pas dire se laisser submerger), j’augmente ma conscience des petits bonheurs quotidiens de la vie et je gère mieux les états de stress. Les refouler, c’est risquer de passer à côté de mon épanouissement personnel.
Un peu de lenteur et une once d’inaction sont l’occasion de se recentrer, de rétablir le lien avec son environnement et surtout avec soi-même. Un retour aux sources qui ouvre le chemin de la connaissance de soi, donc du bonheur !
Je M’Ouvre à Mes Etats d’Âme
Nous ne sommes pas toutes réceptives de la même façon à nos états d’âme. Certaines réussissent naturellement à doper leur moral avec des souvenirs heureux, alors que d’autres ont besoin d’un peu d’entraînement.
Heureusement, il n’est jamais trop tard pour apprendre à s’écouter. C’est décidé, je change ma vie en adoptant quelques petits réflexes quotidiens !
L’Ecriture
Ecrire sur soi (en tenant notamment un journal intime, ou en écrivant de manière plus informelle dans un petit carnet) permet de clarifier beaucoup de choses. On utilise même le journal intime dans certaines psychothérapies !
Ecrire sur ses petits bonheurs ou désillusions du jour, laisser une trace des événements, grands ou petits, que l’on vit amène peu à peu à prendre pleinement conscience des choses, et à ressentir des bonheurs de plus en plus subtils.
Je choisis un joli carnet avec un beau papier, j’aurai plaisir à écrire dedans. Je ritualise le moment d’écriture (tous les soirs avant de me coucher, par exemple, pour faire le bilan de la journée) ou j’écris de manière spontanée, quand l’envie m’en prend.
Les Mantras
Dans l’hindouisme et le bouddhisme, le mantra est un support privilégié de méditation, qui repose sur le pouvoir du son et de sa répétition. Je me prépare une réserve de petites phrases que je répète sur le même principe plusieurs fois pour protéger mon esprit des idées noires et de la rumination. Mantra autocompassionnel (destiné à me faire directement du bien en me rassurant) ou mantra hétérocompassionnel (qui a un effet apaisant quand les autres m’énervent) : il y a une petite phrase pour faire face à chaque situation.
Je répète plusieurs fois en mon for intérieur « Je suis ce que je suis » ; « Je suis heureuse » ; « Je suis belle » ; « Ces gens ne sont pas méchants, ils sont juste mal élevés »… Et je vis le quotidien avec plus de légèreté !
La Visualisation Positive
Relire un livre qui me touche, revoir un film que j’aime bien, regarder des photos, pratiquer le tai-chi… Des plaisirs « doudous » qui facilitent l’accès à l’intériorité. Avant de m’endormir, je me concentre sur de « bonnes pensées » qui me mettront dans une dynamique positive de rêve.
Moments Perdus : Moments Retrouvés
Trajet de métro ou de bus, salle d’attente du médecin… Par la force des choses, je suis disponible. C’est l’occasion de laisser libre cours à mes états d’âme et d’y porter une attention toute particulière. L’éveil du bouddha n’est pas loin !
Je Fais le Plein d’Emotions Extérieures !
Je vais à l’opéra, au théâtre, au cinéma, j’écoute mes amis… Je ris, je pleure, je me laisse envahir par les émotions positives qui me bouleversent.
En m’ouvrant aux émotions extérieures, à celles des autres, je développe ma capacité à m’écouter moi-même.
J’Entre dans le Cercle Vertueux du Bonheur
Nous sommes pour 40% dans la fabrication de notre propre bonheur. Un chiffre qui laisse rêveur et qui ne peut qu’inciter à se prendre en main ! D’autant plus que le bonheur engendre le bonheur.
En étant heureuse, en prenant en compte mes états d’âme, je dégage des ondes positives autour de moi (un peu comme quand on sourit).
Je profite donc des moments de rêverie, c’est la meilleure façon d’éviter la déprime et de faire le bonheur autour de moi !