Les faits…
Premier pays fabriquant de cosmétiques, la France est également celui où le plus grand nombre d’animaux de laboratoires sont utilisés pour des tests.
Mais que sont exactement ces tests ?
Leur but n’est évidemment pas de savoir si un maquillage est joli, si une crème sent bon ou si un masque donne bonne mine. Ils sont d’abord là pour vérifier qu’un produit n’est pas dangereux, s’il n’est pas irritant, photosensible, s’il a des effets secondaires nocifs, etc. Et pour tester tout ceci, vous vous doutez bien qu’il faut pousser certaines limites !
Les animaux utilisés sont les mêmes que ceux que nous accueillons chez nous : chats, chiens, rongeurs et également des singes…
Ces animaux subissent des tests qui font froid dans le dos :
- DL50 : il s’agit de déterminer la dose d’ingestion mortelle d’un produit. Celui là est donc administré à un groupe d’animaux jusqu’à ce qu’une certaine dose en tue 50% et ce parfois après une longue agonie. Les survivants sont de toute façon tués ensuite pour eutopsie.
- Test de Draize : la plupart du temps pratiqué sur des lapins, ce test consiste à mesurer l’irritabilité oculaire d’un produit. On l’administre donc sur l’oeil d’un lapin et on étudie l’évolution de la détérioration de la zone. Une autre partie de ce test cherche l’irritabilité cutanée : des rongeurs rasés sur une partie du dos se voient appliquer des produits qui leur laissent souvent de graves lésions.
- Test de photosensibilité : encore une fois démunis de leurs poils, les animaux sont badigeonnés de produit puis exposés sous une lampe jusqu’à la brûlure. Ces tests sont souvent utilisés pour les composants chimiques des crèmes solaires.