Comment gérer la colère et les cris du bébé ?

by admin

A savoir que, dès la naissance, le tout petit est réceptif à neuf sentiments qu’il va progressivement nuancer et enrichir au fil du temps : la joie, la surprise, l’attention, le dégoût, l’aversion, la peur, la honte et la colère. Mais sans décodeur, pas facile de trouver l’émotion qui l’assaille et d’y répondre correctement.  

A savoir que, dès la naissance, le tout petit est réceptif à neuf sentiments qu’il va progressivement nuancer et enrichir au fil du temps : la joie, la surprise, l’attention, le dégoût, l’aversion, la peur, la honte et la colère. Mais sans décodeur, pas facile de trouver l’émotion qui l’assaille et d’y répondre correctement.  

Alors, lorsqu’il s’exprime, en négatif ou en positif (pour ça, on perçoit vite la différence !), le plus simple est avant tout de lui montrer que l’on accepte son message, puis de rectifier au besoin l’attitude à avoir. Dans les moments de joie, rien n’est plus facile que de l’encourager, mais en cas de crise, c’est aussi à vous de montrer l’exemple !

Gérer la colère et les cris

  • Pour arriver à calmer la colère et les cris qui sont pour tous, une horrible source d’angoisse, de stress et parfois de culpabilité, le plus simple est de penser que le calme de bébé repose avant tout sur la routine des évènements : lorsque les étapes de la journée se déroulent sans heurts (lever, manger, jouer, dormir…) et qu’il sent ses parents réceptifs, le bambin est en pleine confiance, il n’a pas peur… Mais dès qu’une surprise intervient, la crainte et le mal-être s’installent, et avec eux… les pleurs. On pense alors à sa couche… puis à son estomac. On cherche, on tâtonne… Pas facile !
  • Pourtant, cette première étape, qui peut paraître anodine, est très importante dans la construction de votre relation à l’enfant : vous cherchez à identifier ses besoins, à savoir s’il faut intervenir, à évaluer son angoisse en fonction de ses pleurs (n’oublions jamais que les pleurs sont le seul langage audible du bébé). Cela peut déjà le rassurer.
  • En fait, les cris expriment souvent la faim, la douleur ou la fatigue. Or, on a parfois peur d’encourager les caprices futurs de notre enfant en répondant à toutes ses sollicitations. Un nouveau-né doit pourtant recevoir l’attention inconditionnelle de ses parents pour le rassurer. Car en voyant que vous êtes toujours là en cas de difficultés, il deviendra plus autonome et… n’aura pas besoin de faire des caprices plus tard. En outre, pour commencer à lui apprendre à communiquer autrement que par les cris et répondre à son besoin d’attention, on peut verbaliser les émotions, il entendra d’autant mieux le message que vous souhaitez lui faire passer : « tu as faim, le repas est presque prêt », « tu as peur, ne t’inquiètes pas, il ne peut rien t’arriver »

Sa première année derrière lui, bébé va commencer à tester les réactions de ses parents : il entre dans une phase d’opposition, nécessaire pour se construire. Il parle encore de lui à la troisième personne. Et s’il commence par dire « non » à toutes vos demandes, ce n’est pas par contradiction, il ne pense pas en négatif, il vous imite ! Et oui, il vous entend souvent dire « non », alors, il répète !

N’oubliez pas, vous êtes son référent ! Et puis, se mettre en opposition, c’est aussi pour lui se donner l’impression d’avoir choisi personnellement de faire ce qui lui est demandé, et non d’être contraint par l’autorité. Si l’on entre dans son jeu, si l’on force le conflit, alors la phase du « non » peut s’éterniser. Par contre, si l’on arrive à rester relativement détachée, en quelques semaines il prendra plaisir à dire «oui». Ca y est, vous pensez avoir gagné !

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