Et vous êtes allée voir un homme en noir… Pas un tueur à gages, un avocat ! C’est (presque) aussi cher, mais plus légal… Vous avez passé toutes les étapes : première conciliation… ratée ! Deuxième conciliation… ratée ! Votre ancien amour et vous, vous étiez devenus inconciliables.
Vous venez de quitter le cabinet du juge. Libre ou seule, c’est à vous de choisir. Souvenez-vous de la description que faisait l’écrivain Colette du mariage : « Il s’agit de domesticité conjugale qui fait de tant d’épouses une sorte de nurse pour adulte… Etre mariée, c’est… comment dire ? C’est craindre que la côtelette de Monsieur soit trop cuite, l’eau de Vittel pas assez froide, la chemise mal repassée, le faux-col mou, le bain brûlant -c’est assumer le rôle épuisant d’intermédiaire-tampon entre la mauvaise humeur de monsieur, l’avarice de monsieur, la gourmandise, la paresse de monsieur… (…) assez, assez, assez ! »
Décidez donc d’apprécier votre liberté fraîchement retrouvée, souriez à votre avocat et… invitez-le à dîner ! Un colin sauve avocat devrait le faire sourire. Et, ça fait plusieurs fois que vous vous faites la réflexion, qu’est-ce qu’il est craquant quand il sourit !…