Paternité : ce qu’en disent les hommes

by admin
  • Pour Xavier, 38 ans et heureux papa de 2 petits garçons de 4 ans et 6 semaines, tout a commencé par une rencontre.

« Le premier petit déclic a été d’avoir une relation durable avec une femme dont j’ai tout de suite pensé qu’elle serait une excellente mère. »

  • Charles, 28 ans, partant pour l’aventure de la paternité, nous confie que ce désir s’est manifesté lors d’une réunion de famille.

« Je suis un habitué des réunions où nous sommes très nombreux. Je souhaite perpétuer la tradition, ce bonheur d’avoir une tribu à soi avec qui on peut partager… »

  • Bertrand, 50 ans, patriarche d’une famille recomposée de 3 filles (23, 11 et 8 ans) et d’un grand garçon de 18 ans, parle d’une sorte d’instinct qui l’a conduit à être papa.

« C’était LE moment : j’étais indépendant, en capacité de m’occuper et de protéger une tierce personne. La question ne s’est pas vraiment posée, je me suis lancé. »

papa angoisse bébéLeurs angoisses

Après le déclic vient le temps des peurs. Les angoisses des hommes ne sont pas très éloignées de celles des femmes…

  • Xavier nous confie : « Ma plus grande peur était de ne pas les aimer, c’était une crainte stupide. Ma 2ème crainte était de ne pas être à la hauteur, que ce soit pour l’accouchement ou pour l’attention, l’éducation, etc. Finalement l’amour et un peu de bonne volonté suffisent. Ça fait pas de moi tout le temps un père idéal, mais au moins un père qui fait de son mieux ! »
  • Pour Bertrand, c’est l’âge qui est source de tracas : « Quand ma plus jeune aura 20 ans, j’aurai 62 ans. J’ai peur de ne pas pouvoir l’accompagner jusqu’à ce qu’elle soit indépendante. Je ne fais pas les mêmes activités avec elle qu’avec mes deux grands au même âge. Ça m’embête, mais je vieillis. »
  • La principale angoisse de Charles est d’avoir… une fille : « Je n’ai pas eu de soeur et ma mère est une héroïne. Je n’ai pas la moindre idée de comment on gère une fille, ça me panique. »

papa bébéEt l’accouchement ?

Xavier et Bertrand reviennent sur le moment qui les a le plus marqué : la naissance.
« C’est un peu comme franchir un seuil. On sait que les choses ne seront plus jamais comme avant, mais c’est un sentiment très plaisant. En fait, j’ai eu l’impression d’être majeur quand j’ai tenu mon 1er enfant dans les bras. Oui, j’ai été majeur le jour où je suis devenu papa. », confie Bertrand.

Pour Xavier : « Les enfants sont une chance mais ils sont aussi un changement irrémédiable. Comme tous les changements, c’est absolument terrifiant mais c’est aussi absolument génial. C’est le seul moment de ta vie ou tu rencontres quelqu’un pour qui tu sais immédiatement que tu vas avoir un amour indéfectible et inconditionnel.
Après, tout n’est pas tout rose, mais à aucun moment je me suis dit que j’aurais préféré ne pas faire la connaissance de mes garçons. »

Les hommes sont bouleversants lorsqu’ils parlent de paternité. Et le vôtre, qu’en dit-il ?

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