Une étude pour la marque Dove à propos de la mode et de l’estime de soi des jeunes filles vient de paraître au Canada. Les résultats sont assez effrayants : dès l’âge de 14 ans, les adolescentes sont influencées par les images des podiums…
Une étude pour la marque Dove à propos de la mode et de l’estime de soi des jeunes filles vient de paraître au Canada. Les résultats sont assez effrayants : dès l’âge de 14 ans, les adolescentes sont influencées par les images des podiums…
14 ans, c’est l’âge auquel 55% des jeunes filles pensent qu’être belle est un impératif. Mais attention, le canon de beauté, c’est le mannequin : maigre et pâle. Paradoxalement, ces images de corps sous-nourri sont gage de confiance en soi pour les adolescentes. Adopter la beauté conventionnelle des podiums est source d’assurance et donc de bien-être.
Le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF) s’est emparé de la question et trouve inacceptable que 60% des jeunes filles interrogées soient insatisfaites de leurs corps alors que 80% avaient un poids tout à fait normal.
Pour parer au dictat de la maigreur, l’association a mis en place une vaste campagne de sensibilisation à l’attention de l’industrie de la mode et du grand public. Le but : prôner des beautés plurielles plutôt qu’une seule. Les célébrités locales Graziella Battista, Michelle Blanc, France Geoffroy et Amina Gerba s’engagent et illustrent la campagne.
Et vous, que pensez-vous de cette étude ? Êtes-vous pour les beautés « plurielles » ?